samedi 5 mai 2007

La petite guerre en dentelles


J
’ai découvert le jeu de guerre (ou wargame) il y a une trentaine d’années, grâce à la revue Jeux & Stratégie. Et, à défaut d’en être un pratiquant très assidu, je me tiens au courant de son actualité au travers de la revue Vae Victis, une référence en la matière au niveau national et international.

Le jeu de guerre est un jeu de société dont le but est de simuler les affrontements entre deux camps. Une sorte de descendant du jeu d’échecs, mais sur un espace de jeu plus grand et plus diversifié, et avec des pièces plus diverses elles aussi.

Les camps qui s’affrontent peuvent représenter des effectifs d’échelles très différentes selon les jeux : dans certains cas, le jeu simule le combat de quelques hommes dans un camp et dans l’autre (on parle alors de jeu d’escarmouche), et dans d’autres cas, chaque camp comporte une armée entière, voire plusieurs armées (le jeu est alors dit stratégique), et l’on trouve aussi des échelles intermédiaires.


Les camps sont représentés par des pions ou des figurines, que l’on déplace sur une carte marquée de cases (souvent des hexagones) ou sur un terrain non marqué. Selon l’échelle du jeu, un pion ou une figurine représente un seul homme ou un groupe d’homme d’effectif plus ou moins grand.
Des jeux de guerre existent aussi en version informatique.


De nombreuses périodes historiques ont inspiré les créateurs de jeux de guerre, avec des succès notables pour les jeux ancrés dans l’ère napoléonienne et deux de la deuxième guerre mondiale.


Le siècle des Lumières n’a pas été avare en guerres, et il a donc inspiré des jeux de guerre, lui aussi. Notamment pour simuler les affrontements terrestres de la « guerre en dentelles », mais aussi pour simuler les combats sur mer.


Je consacrerai des billets à certains de ces jeux.

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