mercredi 26 novembre 2008

Le chien aboie et la caravane s'ensable


L
e roman de Patrick Bard, Le chien de Dieu (éditions Seuil, 2008, ISBN 9782020653770) m'a piégé par son thème. La rencontre du thriller et du roman historique dix-huitièmiste, sur fond de vieux secrets à l'haleine de soufre.
Je n'avais pas lu le polar La Frontière du même Patrick Bard, récompensé par plusieurs prix. Cela n'a donc pas été déterminant dans mon achat. Non, le déclic a vraiment été dans cette promesse de roman à suspense autour de la Bête du Gévaudan.

Arrivé au bout du voyage proposé par Patrick Bard, je me suis retrouvé comme un funambule en équilibre entre la figue et le raisin.

Toute la partie du récit ancrée en Margeride et en Gévaudan est passionnante. C'est quasiment du roman naturaliste, du récit ethnographique. Un voile levé sur la vie non seulement de ces paysans mais aussi de ces curés, de ces nobles qui, bien que vivant loin de la capitale, n'en essaient pas moins de grenouiller dans les allées du pouvoir. Rudesse d'un pays, rudesse des vies. Et, par-dessus tout ça, le fléau, la Bête. Ou les Bêtes, qui sait ? Fléau de Dieu, du Diable, ou des hommes ?

Mais la partie romaine, vaticane, ne m'a pas autant accroché. Loin s'en faut. La conspiration que l'on devine assez vite dans le récit (même si on n'a pas lu en grand détail la quatrième de couverture...) n'est pas vraiment convaincante. Je la trouve même plutôt en décalage avec le reste du récit. Comme si la mayonnaise n'arrivait pas bien à prendre entre le ton dur, presque cruel, des épisodes en Margeride, et cette conjuration un tantinet trop « roman feuilleton ».
Je suis amateur de thrillers « durs », et de romans-feuilletons de cape et d'épée. Mais j'ai du mal à avaler le mélange des deux.

Ce Chien de Dieu m'a donc mordu, mais il n'a pas réussi à me refiler la rage.

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mardi 25 novembre 2008

Casanova, Fellini et Arte


V
ous ne l'avez pas encore vu ?

Vous l'avez raté le 24 novembre dernier ?

Il vous reste une chance de le voir : Arte difuse à nouveau le Casanova de Fellini le jeudi 27 novembre 2008 à 00h10 et le vendredi 5 décembre à 14h55.




N'hésitez pas à en lire la critique publiée sur cette page-là.

En attendant mon billet, que je vous promets de si longue date...

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lundi 24 novembre 2008

Wolfgang mal logé ?


L
es tenants du Grand Architecte de l'Univers me pardonneront, je l'espère, le jeu de mots du titre de ce message. Pour autant que je sache, d'ailleurs, Mozart ne s'est jamais plaint de son initiation à la franc-maçonnerie en 1784.
Je le reconnais, ce titre était surtout destiné à attirer la curiosité. Me voici tombé dans la facilité du slogan publicitaire.

Mais je dois dire que c'est ce qui m'est vite venu à l'esprit en découvrant le boîtier d'un jeu vidéo pour PC, intitulé Mozart – Le dernier secret (Micro Application, 2008).

La présentation par l'éditeur me laisse la mauvaise impression que toute la trame ou presque est dévoilée dans leur communiqué :
1788, Mozart présente Don Giovanni à l'opéra de Prague. L’accueil est enthousiaste et rien n'aurait dû inquiéter le compositeur de génie... Mais rapidement, les événements qui secouent la capitale de Bohême vont le détourner de sa musique.... Une conspiration machiavélique est en cours pour détrôner Joseph II, empereur d'Autriche-Hongrie.

Les francs-maçons seront manipulés et serviront de boucs émissaires. Vous incarnez Mozart, qui, accusé à tort d'un crime, va se transformer pour quelques heures en l'un des plus grands détectives de l'histoire pour parvenir à déjouer l'attentat des conjurés de Prague.

Quand bien même le communiqué de l'éditeur n'en aurait pas fait mention, un œil un peu exercé n'aurait pas manqué de repérer que le A de Mozart, sur le boîtier, est directement construit sur le compas et l'équerre des Frères.

Je ne sais pas ce que vaut l'intrigue du jeu, et je ne peux qu'aiguiller les curieux vers certaines critiques disponibles sur la toile, comme celle publiée sur le site Eurogamer, qui attribue à ce jeu la note de 5/10.




Je me laisserai peut-être tenter par la curiosité, une fois que ce jeu glissera du rayon « nouveautés » au rayon « prix cassé ».

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dimanche 23 novembre 2008

La Bête et une dose de kung-fu


S
ectateurs de l'orthodoxie, défenseurs acharnés du canon, ne dressez pas le poteau, n'apportez pas vos fagots, ce n'est pas l'heure du bûcher. Si j'ai ouvert mes salons à Casanova ou au chevalier de la Barre, et à des créations comme Le Scorpion, vous vous doutez bien que je ne vais pas capituler facilement devant ceux qui oseraient lever l'étendard du dogme.

Alors, ne vous étonnez pas si j'ose aujourd'hui consacrer un billet au Pacte des loups de Christophe Gans (2001).
J'avais attendu ce film avec impatience. Je me demandais en effet ce que pourrait être une histoire de Bête du Gévaudan revue par celui qui avait réalisé Crying Freeman.

Alors, qu'en dire, sept ans après l'avoir vu au cinéma, et l'avoir vu et revu en DVD ?
M'arrêter aux anachronismes dans certains costumes, dans certains faits historiques évoqués ? Déplorer l'intrusion des influences du cinéma de Hong-Kong dans les combats façon kung-fu et les mouvements de caméra au ralenti ? Je pourrais. Je pourrais mais je ne le ferai pas. Car en regardant ce film, j'en accepte, par avance, les écarts, les partis pris.

J'ai grandement apprécié ce film, très bien servi par des acteurs comme Samuel Le Bihan, Vincent Cassel, Jean Yanne ou encore Jean-François Stévenin, tissant un monde masculin de connivences et de servilités, de rancunes et de superstition, éclairé par de rares présences féminines comme celle d'Émilie Dequenne et de Monica Bellucci. J'en ai apprécié le rythme, l'esthétique. Les décors naturels, même s'ils sont ceux des Pyrénées et non de la Margeride ou du Gévaudan. J'en apprécie les longs manteaux ruisselants de pluie, comme un clin d'œil, en contrepoint, aux « cache-poussière » d'Il était une fois dans l'Ouest.
Je n'ai pas vraiment réussi à me laisser envahir par la crédulité du spectateur comblé devant cette confrérie, cette sorte de Lupus Dei (comme s'appelle parfois ce film) un peu trop grand-guignolesque à mon goût surtout du fait des décors dans lesquels elle se réunit et auxquels je n'arrive pas à croire. C'est probablement là le principal point qui me fait tiquer dans ce film.


Mais c'est là, dans son ensemble, un grand film populaire d'aventures pleines de bruit et de fureur, comme aurait dit le grand William S., qui a repris à son compte un mythe de notre Histoire, pour raconter sa propre histoire.

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samedi 22 novembre 2008

Un voyage et des ombres


L
a plume de Pierre Pelot m'est familière depuis que je l'avais découverte dans des romans de science-fiction aux titres aussi surprenants que Le chien courait sur l'autoroute en criant son nom ou Mais si les papillons trichent. Puis je l'ai suivi sur d'autres chemins d'écriture, comme son épopée poignante C'est ainsi que les hommes vivent.

C'est donc avec un a priori plutôt positif que je me suis laissé inviter à L'ombre des voyageuses (Editions Héloïse d'Ormesson, 2006, ISBN 2-35087-026-X). J'ai été alléché par la promesse d'un roman sur lequel souffle un vent d'aventures, de tragédie, avec en son centre un personnage féminin fort.

A la fin du voyage, me voici mi-figue mi-raisin.

La langue de Pelot, âpre et puissante, m'a soulevé de ses mots, dont certains m'étaient inconnus, me faisant voyager dans les dictionnaires et dans mes propres connaissances ou imaginations. Elle m'a fait ressentir pleinement les paysages et les gens des Vosges, en ce milieu du XVIIIe siècle, la vie dure, les rivalités paysannes, les compromissions.

Mais je suis resté sur ma faim dans certains épisodes, dans un récit un peu en accordéon, très détaillé à certains moments et traversé en fulgurance à d'autres moments. Avec l'envie de lui dire « Pas si vite, Pierre, prends le temps de me raconter ça ».

Cependant, je ne boude pas mon plaisir d'ensemble. C'est ma gourmandise qui parle quand je dis que je n'en ai pas eu assez. Alors, en grand format ou en format de poche, pourquoi ne pas, à votre tour, vous embarquer pour ce voyage ?

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vendredi 21 novembre 2008

Le venin du Scorpion


J
e ne suis pas un gardien de l'orthodoxie dix-huitièmiste, et ces salons sont ouverts à des sujets, des créations qui ne respectent pas le dogme, la Vérité (pour autant qu'il y en ait une).

C'est donc sans fausse honte que j'invite ici Le Scorpion, la création d'Enrico Marini (dessin) et Stephen Desberg (auteur), aux éditions Dargaud (8 tomes à ce jour).

Dans la Rome d'un XVIIIe siècle qui n'est pas tout à fait le nôtre, un homme portant une curieuse marque de naissance en forme de scorpion, vient bousculer les plans machiavéliques, les alliances et les conflits, des « grandes familles » qui se sont arrogé le droit de se partager le pouvoir et les richesses du monde.

Le graphisme est impressionnant de dynamisme, de cadrages cinématographiques, de couleurs soutenues tant dans le clair que dans le sombre. Le récit est dense, sans temps mort, pleins de rebondissements, nourri de sombres comploteurs, de femmes lumineuses ou dangereuses. Des aventures de cape et d'épée dans la tradition du genre, avec de l'action à chaque page et des personnages frisant la caricature.

Au point que, par moment, le talent du dessin et du récit se laisse prendre au piège de la surenchère. Pourtant bon public et friand de ce genre de BD, j'en suis arrivé, dans certains tomes, à me dire « là, c'est un peu trop pour moi ». Mais, par la suite, les deux créateurs me semblent être revenus à plus de maîtrise, moins d'étalage de talent et, sans tomber dans l'austérité qui aurait été contraire à l'esprit de ce genre d'aventures, avoir retrouvé un ton plus juste, donnant même plus de profondeur aux personnages principaux.

Les six premiers tomes forment un cycle complet. Les deux suivants ouvrent un nouveau cycle. Alors, si vous n'avez pas encore fait connaissance du Scorpion et que vous appréciez le grand spectacle de cape et d'épée dix-huitièmiste, vous voilà devant une œuvre qui n'attend que vous.

Les fans de la série, eux, pourront aller plus loin dans la connaissance des secrets de leur héros avec le hors-série Le procès Scorpion. Textes complémentaires, dessins qui n'étaient pas parus dans les albums (hors tirages de tête), voilà de quoi satisfaire les plus curieux.


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N'hésitez pas à visiter le site de la série.

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jeudi 20 novembre 2008

La grande classe équestre


F
rançois Robichon de La Guérinière.

Un nom qui sonne comme une évidence aux oreilles des amateurs d'équitation classique. Un écuyer qui a porté au pinacle la légèreté, l'harmonie.


Les éditions Belin ont publié deux ouvrages autour La Guérinière et de son traité L'école de cavalerie.





L'un en 2000, sous la direction de Patrice Franchet d'Espérey (ISBN 9782701128436), rassemblant, en deux volumes, d'une part les actes du colloque tenu le 14 juillet 2000 à l'École nationale d'équitation et, d'autre part, le fac-similé intégral de L'école de cavalerie de 1733.




L'autre en 2002, sous la plume de Marion Scali (ISBN 978-2-7011-3325-6), nous fait comprendre le traité L'école de cavalerie, en le remettant en perspective dans son temps, et en faisant commenter les grands principes de La Guérinière par de grands cavaliers d'aujourd'hui.






Deux portes d'entrée pour découvrir un monde d'élégance, de maîtrise, de respect. En un mot, la justesse.

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mercredi 19 novembre 2008

Du côté du Levant


C
hébec, tartane, felouque, demi-galère. Des noms de navires peut-être moins familiers que vaisseau, frégate, cotre. Tout au moins pour ceux tournés vers les questions maritimes atlantiques, vers le Ponant.
Pour ma part, c'est bien vers les espaces atlantiques que mon regard s'était principalement tourné. D'abord par proximité géographique, puisque la côte basque est tournée vers l'Atlantique. Ensuite parce que mes premières lectures ont été imprégnées de l'histoire des ports français atlantiques. Si j'étais né à Toulon ou Marseille, mon imprégnation aurait été différente. Mais mon héritage culturel est bien atlantique.
Ma curiosité pour la maritimité méditerranéenne est d'abord née dans mon intérêt pour l'archéologie sous-marine. Et c'est par la marine et les ports antiques que j'ai commencé à découvrir la Mare nostrum. Et j'avais envie d'en savoir plus sur la marine méditerranéenne du XVIIIe siècle.

Modèle naval réalisé par Olivier Bello - photographié par Karl Durupt


J'ai donc profité de trouver, sur l'étalage d'un bouquiniste avec qui je commence à nouer des relations livresques intéressantes, l'ouvrage de Jean Boudriot et Hubert Berti, Chébecs et bâtiments méditerranéens – Le Requin – 1750 (Éditions Ancre, Collection archéologique navale française, 1987).
Le livre était en très bon état, et à moins de moitié prix que le neuf. Je n'allais donc pas me priver. L'ouvrage brosse un portait de famille de ces bateaux méditerranéens, avant d'approfondir le portrait de l'un d'eux, Le Requin, un chébec de la marine royale construit en 1750-1751 et retiré du service vingt ans plus tard.
La monographie de ce chébec fit une large place à la réalisation d'un modèle réduit, comme tous les livres de cette collection archéologique navale. Je ne suis pas un modéliste naval assez doué pour profiter pleinement de cette richesse document et de ces plans détaillés, mais ça ne m'empêche pas de m'y plonger avec gourmandise.

Le prix de l'ouvrage en fait un livre qui n'est pas destiné au grand public, au simple curieux. Mais pour les passionnés, il y a là de quoi être pleinement satisfait.

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La fiche de présentation de l'ouvrage est à consulter sur le site de l'éditeur.

Le modèle naval dont la photographie est portée dans l'article est présenté sur cette page-là.


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mardi 18 novembre 2008

Est-ce grave, docteur ?


D
ans un forum dix-huitièmiste où je traîne fréquemment mes guêtres ou mes chaussures à boucle , mon attention avait été attirée sur l'ouvrage de Didier Kihli-Sagola, La comédie médicale de Giacomo Casanova (édition Thélès, 2005, ISBN 2-84776-420-8).

Il m'arrive de me méfier de la présentation des ouvrages par les éditeurs, parfois dithyrambiques. Mais je reconnais que celle-ci correspond bien à l'esprit et à la lettre de l'ouvrage :

Giacomo Casanova, insaisissable comme le mercure des alchimistes et des médecins d’antan, est aussi notre mercure messager du temps des Lumières. Il a traversé l’Europe en vibrionnant des milles feux de sa fantaisie. De ses voyages, il a laissé un témoignage au monde, un chef d’œuvre de la littérature : ses Mémoires. La médecine y tient une place à part. Passionné par ce domaine, ayant rencontré de nombreux médecins, lui-même parfois thérapeute de fortune, malade souvent, il observa avec assiduité les maux de ses contemporains. La médecine qu’il nous représente est celle de la vie quotidienne, celle des espoirs et des croyances, celle qui accompagne tout un chacun de la première à la dernière seconde de son existence. De ce point de vue-là, les choses ont un peu changé, malgré les progrès techniques. Le voyage de Casanova n’est-il pas aussi le nôtre…

Le livre n'est pas simplement une compilation des extraits des mémoires de Casanova ayant trait à la médecine, aux maladies et aux remèdes. C'est une mise en perspective par rapport aux connaissances médicales et usages de l'époque, et un éclairage par rapport aux réalités cliniques et curatives.

Même si vos connaissances médicales sont squelettiques, n'ayez pas peur de vous plonger dans cet ouvrage passionnant, car son auteur fait preuve d'un grand didactisme. Une belle réussite, donc. Et un grand merci au forumiste de La passion XVIIIe qui avait éveillé ma curiosité à ce sujet.

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Fiche de l'ouvrage sur le site de l'éditeur.

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lundi 17 novembre 2008

Cartouche dans la poche


J
'avais déjà signalé, dans un billet, les romans consacrés par Michel Peyramaure à deux bandits célèbres du XVIIIe siècle français, Cartouche et Mandrin.

Celui sur Cartouche vient de faire l'objet d'une édition de poche (Pocket, 2008, ISBN 978-2-266-16874-8).

Vous auriez tort de vous priver, car ce roman n'est pas du vol.


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Fiche du livre sur le site de l'éditeur

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dimanche 16 novembre 2008

Eon et Saint-George sur les planches


J
e ne suis pas grand connaisseur de théâtre contemporain. Par fainéantise d'esprit, peut-être. Par manque d'information aussi, peut-être.
C'est donc avec retard que j'ai appris, par l'intermédiaire d'un blog destiné, selon ses propres mots, aux antillo-guyanais de Paris, l'existence d'une pièce d'Alain Foix mettant en scène deux chevaliers qui ont le place dans mes billets : le chevalier d'Eon et le chevalier de Saint-George.



Je suis tout particulièrement curieux de découvrir ce Duel d'ombres, présenté à Avignon en juillet 2008, texte en alexandrins sur des musiques du chevalier de Saint-George.

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Pour plus de détails : interviews d'Alain Foix ici et .

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dimanche 2 novembre 2008

Et si nous parlions de mode ?


I
l est des salons où je me sens à mon aise parce que je les fréquente assidument et que j'y participe aux discussions, dans divers domaines. Et d'autres salons où je suis plutôt un curieux, n'ayant pas toujours la matière pour participer aux discussions en apportant de l'information, en partageant de l'expérience, mais où je viens apprendre des choses.

C'est le cas du forum sur l'histoire du costume et de la mode, ouvert voici quelques semaines par Elisabeth, lectrice habituée de mes billets et à qui j'avais consacré l'un de mes billets, justement.

Dans ce forum, chacun, passionné, connaisseur ou curieux, du costume et de la mode peut venir y fureter, discuter, partager, découvrir. Du péplum au cardigan en passant par la lavallière, de la gazette d'époque au film d'aujourd'hui, en passant par les travaux de reproduction et de création des membres du forum, il y a là un espace bien riche.



N'hésitez pas à aller y faire quelques pas, ce sont des salons de bonne compagnie.

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